Mardi plein soleil

En ce beau mardi ensoleillé, je commence à 14h. J'ai donc profité de la rare présence du soleil pour aller me balader, car les prévisions à long terme ne semblent guère encourageantes..

Il faut profiter du soleil quand il passe.

Comme à l'habitude, j'ai pris quelques photos avant d'arriver à ma destination du jour: La Fabrique de pain d'épices "Mulot & Petitjean".

L'escalier à l'intérieur du bâtiment où je réside. Nous habitons au premier étage.

C'est notre building. Notre appartement est à droite, deuxième fenêtre à partir du bas. En bas de chez-nous, c'est le cabinet d'un médecin.

Les employés de la ville soufflent les feuilles dans la rue.

Le camion "mangeur de feuilles" suit derrière.

Cette chapelle, de style néogothique construite en 1844 par Pierre-Paul Petit, évoque l'ancien oratoire des ducs. On ne peut pas la visiter pour cause de rénovation. En visitant le Puits de Moïse, j'avais photographié le devant de la chapelle.

Je me suis un peu égarée dans le vaste parc de l'hôpital. J'ai demandé mon chemin à deux dames qui m'ont offert de me reconduire à la Fabrique de pain d'épices, située sur un boulevard en périphérie de la ville. Une fois rendue, j'ai apprécié la visite autonome avec audio-guide.

C'est ici qu'on fabrique le célèbre pain d'épices et les nonnettes de Dijon. Il y a 4 boutiques en ville.

Le bureau des fondateurs qui se succèdent de père en fils/fille depuis les années 1850.  (La fabrique existe depuis 1796 et a été cédée aux familles Mulot et Petitjean.)

Le pain d'épices de Dijon est confectionné avec de la farine de froment ce qui le distingue des pains d'épices de Reims et d'Alsace.

Farine de froment, oeufs, miel, sucre et épices sont les ingrédients du pain d'épices dijonnais.

Vidéo qui explique les étapes de fabrication.

Des fruits confits ou un fourrage aux fruits donnent un air de fête aux pains d'épices.

Reconstitution de la chaine de montage.

Pour les gourmands, dégustation de pain d'épices, nonnettes et le bonbon "Jacqueline"  vraiment savoureux!
La Jacqueline, en forme de grosse amande enrobée d'un glaçage au sucre, aux couleurs pastelles, se décline en plusieurs parfums : les roses, savoureuses, sont fourrées au praliné; les jaunes, croquantes, remplies de nougatine et les dernières nées de la gamme : cassis et café. http://jacquelinesdedijon.e-monsite.com/  

J'ai trouvé le chemin du retour facilement en passant par-dessus le viaduc des chemins de fer et en descendant vers un joli cours d'eau, à cinq minutes de chez-moi...

Vue sur les rails.

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Paysage bucolique, n'est-ce pas?

Pour aller au travail, je traverse le Parc de l'Arquebuse (les grilles ferment au coucher du soleil). C'était vraiment beau sous l'éclat du soleil.

Un grand séquoia à l'entrée sud du Parc.

C'est ravissant pour les promeneurs.

Le petit pont ajoute un peu de romantisme à la promenade...

À droite, le musée des sciences naturelles.

L'église Saint-Bénigne sous un soleil radieux.

Je suis passée rapidement aux galeries Lafayette, grand magasin style La Baie.

Grand Hôtel la Cloche

La cour intérieure du Grand Hôtel la Cloche

Ce fut une journée somme toute assez tranquille, mis à part le passage d'une poignée de jeunes du "Black Block". Des passants nous ont dit : "Vite, fermez votre kiosque, il va peut-être y avoir de la casse". On a tout rentré et fermé les panneaux. Finalement, les policiers avec leurs boucliers se sont pointés, mais les jeunes étaient repartis. Nous avons continué notre travail. Nous avons servi un client charmant, un monsieur de 91 ans qui est venu acheter trois bouteilles de sirop pour mettre sur ses brioches. Un autre monsieur, professeur de littérature française est revenu nous voir pour la troisième fois. Plusieurs clients reviennent pour jaser avec nous. Un client m'a dit que sa nièce, mariée à un Québécois, habitait à Stoneham!
À 20 h, fermeture des kiosques.
Dernière image avant de rentrer.

La porte Guillaume nous souhaite une belle fin de soirée...